Ces revendications sont simples, de bon sens et il aurait été facile de les satisfaire dans la journée.
Pourtant, dès le premier jour, Monoprix a joué le pourrissement : un huissier provocateur, une directrice incapable de négocier, une RH régionale qui a pour consigne de ne pas négocier... Ils nous ont tout fait : ils ont essayé de faire intervenir la police, saisi le tribunal pour tenter d’impressionner les grévistes, répandu des calomnies sur les délégués CGT, écrit un faux tract de « salariés non-grévistes »...
Surtout, Monoprix a préféré perdre de l’argent et des clients durant toute la période des soldes, plutôt que de résoudre rapidement des problèmes connus depuis longtemps.
Une seule question : pourquoi ? Pourquoi une grève si longue, pour des motifs aussi simples à résoudre ?
Sans doute, parce que Monoprix ne veut pas remplacer les salariés absents, ni améliorer les conditions de travail. Sans doute, parce qu’à travers ses projets « Ariane » ou « Alizée », Monoprix veut continuer d’imposer l’augmentation des cadences de travail de chacun et « boucher les trous » avec la polyvalence. Le tout, avec des salaires au SMIC, des temps partiels imposés et du travail après 21H.
En cédant à Roquette, Monoprix a peur que tous les salariés posent, à leur tour, les mêmes revendications. Car les sous-effectifs, la polyvalence et les absences non remplacées sont le problème de tous les magasins.
Le combat de Roquette, mené courageusement depuis plusieurs semaines par nos collègues, est notre combat à tous. Les grévistes de Roquette sont déterminés à gagner. Aidons-les en posant, à notre tour, les problèmes des effectifs et des conditions de travail dans nos magasins !
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