En France, comme dans toute l’Europe, l’objectif du patronat et des gouvernements s’avère très clair : réduire encore et toujours le coût du travail et préserver une rémunération du capital encore et toujours plus élevée. Les
salaires, l’emploi (du jamais vu depuis douze ans, le nombre de demandeurs d’emplois est en hausse pour le 5ème mois de suite et le ministre du travail ose souligner que la situation aurait pu être pire, si l’accord de Bruxelles sur
la dette européenne n’avait pas été conclu), les investissements dans l’appareil productif, les services publics et les citoyens vont payer au prix fort cette répartition à l’avantage des actionnaires.