Cette fiscalisation ne serait que l’aggravation des mesures prises par le précédent gouvernement et la poursuite du désengagement financier de l’État. Elle irait à l’encontre de l’intérêt des salariés,
des jeunes, des retraités pour faire face à la crise aiguë du logement et au logement cher qu’ils subissent de plein fouet. La CGT revendique
un retour à une politique contractuelle, associant l’ensemble des intervenants sur un territoire
à partir des besoins des bassins d’emplois.
La CGT rappelle qu’il existe un lien très fort entre le logement et l’emploi. Selon les statistiques
du Credoc plus de 500 000 emplois n’ont pu être pourvus en raison des difficultés pour les futurs salariés à se loger. À l’inverse, favoriser la construction, c’est investir dans des centaines de milliers d’emplois de bâtisseurs qualifiés, notamment
pour répondre au défi énergétique et à la réhabilitation des bâtiments.
À ce titre le « 1 % logement » est un acteur incontournable de toute politique du logement à laquelle il contribue grandement, ne serait-ce que par les prêts aux bailleurs sociaux, son soutien
à la politique de la ville. Les organisations syndicales ont ainsi toute légitimité à être entendues
préalablement à la future loi-cadre sur le logement promise pour le 1er trimestre 2013. La tenue d’une conférence ou d’une concertation s’impose.
La démocratie sociale, la cohérence et la complémentarité
des interventions de l’ensemble des acteurs sont au coeur de la réussite de toute politique pour garantir le droit au logement pour tous et le mieux vivre ensemble. Pour ce faire, la CGT demande au gouvernement de revoir la méthode et le projet pour se donner les moyens d’une vraie politique de logement.
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