Il a décidé de poursuivre son passage en force et de mépriser les millions de français.es qui depuis des mois expriment leur rejet de cette réforme et des méthodes anti démocratiques du Président et de son gouvernement.
À l’occasion de douze journées interprofessionnelles de grèves et de manifestations et d’une multitude d’actions locales et sectorielles, des millions de travailleurs et de travailleuses, de jeunes et de retraité.es se sont mobilisé.e.s pour exprimer le rejet de la réforme des retraites portée par le gouvernement.
Ce sont plus de 1,5 million de personnes qui se sont à nouveau mobilisées jeudi 13 avril malgré le début des congés scolaires : c’est un nouveau signe de la crise sociale et démocratique que traverse notre pays.
Ce 14 avril, le Conseil Constitutionnel a censuré 6 articles de la loi.
Le peu d’ambitions qu’elle contenait sur l’emploi des seniors, le droit à l’information, la pénibilité pour les contractuels de la fonction publique… ont disparu du texte final.
Alors qu’il était déjà injuste, le texte de loi reportant l’âge légal de départ en retraite est dorénavant encore plus déséquilibré.
Il a également rejeté le premier projet d’initiative parlementaire visant à organiser un référendum d’initiative partagée (RIP).
L’intersyndicale appelle à la validation du deuxième RIP, ce qui permettra de sortir de l’impasse par une consultation démocratique. Cet avis définitif sera rendu le 3 mai.
Attachées à un dialogue social de qualité, les organisations syndicales décident d’ici le 1er mai de ne pas accepter de réunions avec l’exécutif.
L’intersyndicale appelle l’ensemble des travailleuses et travailleurs, des jeunes et retraité.es à faire du 1er mai 2023 une journée de mobilisation exceptionnelle et populaire contre la réforme des retraites et pour la justice sociale.
Une telle mobilisation unitaire intersyndicale sur le travail et les retraites est historique dans notre pays, elle démontre l’importance d’avoir des réponses à la hauteur des enjeux sociaux et environnementaux.