Dans les manifestations contre le projet Hirsch, les agents hospitaliers ont dénoncé les repos supprimés, la rigueur imposée à l’hôpital public. Les salariés du commerce se sont mobilisés à plusieurs reprises pour dire « augmentez les salaires, pas les horaires ! » et « travailler le dimanche, c’est non ; travailler la nuit, c’est non aussi ! ». Les grévistes de TFN ont revendiqué, notamment, le 13ème mois pour tous. Au CIDJ, les salariés en lutte se sont battus contre le plan de licenciement ». Et ce n’est pas tout : les cadres d’EDF disent non au forfait-jour, des luttes ont lieu pour que les maisons de retraites aient les moyens de fonctionner, des salariés protestent contre le projet du patronat sur les retraites complémentaires qui consisterait à partir à 67 ans, sauf à subir des décotes insupportables.
Depuis 2012 et l’élection de François Hollande les attaques contre les salariés, les retraités, les privés d’emploi se sont multipliées pour répondre aux exigences du patronat et de la troïka. Les entreprises ont continué à bénéficier de milliards d’exonération de cotisations sociales et d’allègement fiscaux notamment au travers du CICE ( Crédit Impôt Compétitivité Emploi) sans aucune contrepartie.
Dans ce contexte du « toujours plus de rigueur et d’austérité pour les salariés, les retraités, les privés d’emploi » et du « toujours plus de cadeau au patronat » la mobilisation interprofessionnelle est plus que jamais nécessaire, dans l’unité la large possible.
L’UD Paris appelle d’ores et déjà les syndicats à s’inscrire dans la préparation de la journée de mobilisation interprofessionnelle du 8 octobre, en tenant des réunions d’information, des assemblées générales, pour construire le rapport de forces nécessaire à l’impulsion d’une journée de mobilisation massive.
Le 8 octobre mobilisons pour nos emplois, nos salaires, une protection sociale de haut niveau.