Le syndicat CGT des postiers et services postaux de Paris
A ce jour, pour les postières et les postiers, c’est le flou le plus total quant aux changements
organisationnels qui vont impacter la vie professionnelle et privée des agents. Malgré de nombreuses interpellations, La Poste reste sourde et entend certainement mettre les postières et les postiers devant le fait accompli au dernier moment en imposant :
– des changements d’horaires
– des changements organisationnels (plans de collecte, de tournées, de livraison, mutualisation
de véhicules, télétravail, (...)
Alors que La Poste a annoncé ses résultats pour l’année 2023, certaines organisations
syndicales (CFDT, FO, CFTC, CGC et UNSA) se félicitent du versement d’un intéressement de
524,47 euros net à La Poste. Outre le fait que ce dernier est en baisse de 341,25 euros du
fait de l’accord signé par les mêmes organisations, la CGT rappelle que les primes,
intéressements et autres modes de rémunération ne peuvent se substituer à des
augmentations pérennes de (...)
La CGT a signé tous les accords logements. Le principe du premier accord était d’aller au-delà de ce qu’il revient à un employeur d’appliquer en matière du logement des salariés. C’est ainsi qu’il porte engagement de La Poste de réserver, sur un fonds alloué spécifiquement, des logements sociaux. Un autre point de l’accord porte sur des aides financières au personnel débutant, qu’il soit dans un logement social, chez un bailleur privé ou même dans l’accession à la propriété.
Ces aides font l’objet de (...)
Après l’adoption en force de la loi de finances 2024, par un nouveau recours au 49-3, le 22 décembre, le Conseil constitutionnel a rejeté ce 29 décembre plusieurs dispositions de la loi. Notamment, celle prévoyant l’utilisation de l’épargne populaire (livret A, livret de développement durable) pour financer l’industrie de l’armement.
La CGT avait alors dénoncé, dans un communiqué de presse le 17 novembre dernier, l’utilisation de l’argent populaire pour financer l’industrie de la défense et l’armement. (...)
Mardi 23 janvier se tenait la deuxième séance de négociation annuelle obligatoire.
La Poste, avec le plus grand des mépris, a osé proposer des mesures indignes (+ 2,5 %) alors que les prix atteignent des sommets notamment les dépenses incompressibles : logement, énergie, alimentation, transport.
Avec une hausse des prix à la consommation de 4,9 % en moyenne en 2023 et même de 6,9 % pour l’alimentation depuis 2021, s’ajoute la dernière annonce sur l’électricité de + 10 %, les travailleur·ses ont perdu (...)